L'Antre de la bête

L'Antre de la bête

Introduction "ZOMBAPOCALYPSE à CHARTRES"

Bonjour à tous, aujourd'hui introduction, à notre jeu de rôle personnalisé.

 

Il s'inscrit dans la lignée des séries et films d'apocalypse causé par des méchant zombies qui sortent pour l'instant dont ne sait où.

 

Nous allons vous faire partager notre aventure au grès des récit de nos survivant.

 

Bienvenue dans ZOMBAPOCALYPSE à CHARTRES

 

Logo Zombie appocalypse Chartres1.jpg

 

 

Un point sur les règles

 

Notre action prend place dans l'agglomération Chartraine, et commença dimanche 4 décembre 2016, 20 jours avant Noël c'est le début de l'apocalypse.

Nous jouons notre propre rôle, donc avec des caractéristiques très faible, utiliserons des dés 100 pour tout les tests (stress, combat, etc...). Nous utiliserons notre propre connaissance, et suivront l'environnement qui nous entoure a travers street views. ^^

Nous serons maître du jeu à tour de rôle, notre survivant sera à ce moment la géré par les autres joueurs.

Pour l'instant c'est le début donc les zombies ne sont pas encore "trop" nombreux, mais plus tard nous mettrons en place une grille d'apparition des zombies (genre, nombres), actuelement dès que nous croisons quelqu'un sur Street view, il y a une chance sur 2 qu'il soit un zombie.

 

Les joueurs

 

Nous sommes actuellement 4 joueurs et un chien ^^ , ce n'est ni un pitbull, ni un beauceron ou tout autre du genre, juste un petit CKC (je vous laisse deviner qui se cache sous ses piols).

 

Toto, Le Frisé, Le Frère, le blond et bien sur poils aux pattes.

 

L'aventure commence ici et maintenant

 

Journal de survie, 1er jour. Souvenirs de Toto.

Je me lance dans l'écriture de ceci ... Parce que j'ai peur. J'ai peur pour ma vie.
Samedi soir on est allé boire comme à notre habitude, mais le réveil le dimanche fut ... compliqué. Comme d'habitude j'me suis réveillé plus tôt que les autres, et me suis posé sur le pc. Au début j'y croyais vraiment pas. "Chaos en France", "Restez chez vous, cloitrez vous, et n'en sortez surtout pas". On y a tous pensé, on en a tous rêvé, une apocalypse, pour pouvoir se battre, pouvoir changer le train train. Mais là, c'est beaucoup trop.
Reprenons le fil.
Donc je me réveille plus tôt que les autres, et je lis sur internet que c'est le chaos partout, que personne ne peut expliquer ce qu'il se passe. J'en parle aux potes, en les réveillant. On sait pas trop quoi en penser, mais comme tout les sites un peu sérieux en parlent, bah on commence à "se mettre dans l'ambiance" (nous sommes des joueurs de JDR, et ce genre de scénario aurait pu être à 100% un de nos jeux de role). On fait le tour de chez moi, on fouille tout ce qu'on peut prendre, en mode survie, puis on va vers nos voitures, pour retrouver une de leur maison. Comme on aime ce genre d'histoire, on sait optimiser un petit peu ce qu'on fait : On prend de quoi manger, surtout de quoi boire, et de quoi tenir un petit peu si il le faut.
On sort de chez moi, on croise une première personne.

 

On lui fait le coup de la gendarmerie (Qui est un vrai coup, le blond est gendarme !). Elle ne comprend pas et fait ce qu'on lui demande. Est-ce que tout ce que j'ai lu au réveil était une blague ? On se dirige vers nos voitures donc, et devant la cathédrale ... On se rend compte qu'il se passe quelque chose.
Aucune idée si c'est une blague ou non, mais il y a beaucoup, beaucoup de monde. On voit qu'ils rentrent, petit à petit, mais purée ce que c'est le bordel. On monte dans la caisse du frizé, et on avance jusqu'à la borne pour sortir du centre-ville. Là déjà, c'est un peu plus le bordel. Impossible de dire ce qu'il s'est passé à la cathédrale, mais il y a eu gros mouvement de foule, ça court de partout, à la direction opposée du centre de la foule. Donc évidemment, c'est le bordel à la borne pour sortir, pour rejoindre la caisse du blond. On y arrive, et là déjà, je vois un truc qui m'a fait déglutir très péniblement mon lendemain de soirée.


Une meuf qui arrache le coup de quelqu'un. C'était assez horrible, j'évite les détails parce que je sais que je vais me relire, et repenser à ça; ça va m'empêcher d'avoir un sommeil serrein. Mais c'est la première fois que j'avais la confirmation que ce que disait internet n'était pas une connerie. Je viens de voir une sorte de zombie bouffer le cou d'un humain.
On file prendre la voiture du blond, on avance dans quelques rues (c'est réellement le bordel, les gens courent de partout), et on tombe sur une vieille qui est en train de bloquer le passage parce qu'elle remplit le coffre de sa caisse. On recommence avec le coup de la gendarmerie, cette débile panique plus qu'autre chose, et on entend un énorme bordel derrière nous, assez loin en haut de la rue. On est dans la voiture, donc assez en sécurité quand même. On regarde derrière nous ... Une horde de gens qui courent dans le sens ou notre voiture avance. Sauf que de temps en temps, ceux de derrière tombent, et ne se lèvent pas.


La panique commence peu à peu à monter. On demande à la grognasse de se grouiller, son mari s'amène, ils comprennent que c'est dangereux de rester et finalement ils avancent avec leur voiture. J'aime pas dire de gros mots, mais putain ce que je flippais à ce moment là. J'arrivais pas à digérer la vision du coup arraché, et là il y en avait plein qui potentiellement nous fonçait dessus ! La voiture qui avance, ça fait plaisir quand même, de se dire qu'on va pouvoir être protégé, et qu'on va pouvoir bouger loin pour trouver un coin tranquille, en dehors du centre ville. Bah là encore, PUTAIN, des bouchons de partout ! On a été trop cons de croire qu'on était les seuls à vouloir tracer avec les voitures ! Désolé j'ai encore été vulgaire.


On sort des voitures, en panique, chargés comme jamais, le blond passe devant, on voit des trucs vraiment chelou un peu partout. On trace un max pour se jarter du bouchon. On voit encore plusieurs trucs assez gore, mais on trace jusqu'à chez le blond. Euh, chez le frisé d'abord. Nan le blond. Purée c'est le bordel dans ma tête, j'ai tellement du mal à croire ce qui arrive, et en même temps peur. Peur de jamais revoir un tas de monde, peur de me dire que si ça se trouve ils vont péter la porte d'entrée du blond et qu'on va crever, ou devoir bouger encore, sans dormir, sans se reposer. Je suis déjà usé de ma cuite d'hier... Quel con d'avoir autant picolé. Enfin donc on arrive chez le blond.


Sa famille est morte. On les découvre petit à petit. On sait pas quoi dire, avec le frizé. Lui est son pote depuis longtemps, mais là ... Y a rien à dire. On les enterre. C'est long, c'est chiant, je suis crevé, je suis usé, mais je suppose que s'ils avaient été les miens j'aurais voulu faire pareil. Ne serait-ce que par sécurité. Je suppose que les zombies, ça peut sentir de la viande qui pourrit ? J'en sais rien du tout en fait, et je m'en fous. On les enterre, point barre, on discutera après. Les enterrer, ça use, et ça réchauffe, de faire un truc physique. Je regarde pas les corps plus qu'il ne le faut. Je les connais pas du tout, mais je vois des membres d'une famille qui aurait pu être la mienne morts. Le moral est un peu à 0 à ce moment là, faut être honnête.


Bref on fouille la maison, on trouve de quoi s'équiper, sur le pc on envoie un message au frère frizé pour lui dire de ramener sa tronche ici, parce que plus on sera nombreux, plus ça ira. Plus c'est rassurant. On fouille la maison et tout, et le frère arrive. * On voit à sa tronche qu'il a compris que c'était pas une blague à grande échelle. Qu'est-ce qu'il a vu, qu'est-ce qu'il a fait, j'en sais rien, mais ça le met dans le même sac que nous : C'est la merde. On se décide de quoi faire : Le mieux est d'aller dans la maison des frangins pour récupérer un max de truc qui peuvent nous être utiles. Ensuite on se pose là pour le moment, chez le blond : Sa barraque est pas super visible depuis la rue, on a un cours d'eau à côté, un lopin de terre au cas où ... Pas le temps de se poser vraiment. On repart.


Le frère est venu en caisse, mais il l'a laissé loin. On est obligé de repartir à pied, et on s'équipe, au cas où. Dans Minecraft, j'adorerais me battre à la hache, je trouve ça cool. Bah du coup j'ai pris une hache. C'est beaucoup plus lourd qu'on ne le pense. On va jusqu'à la voiture du frère, on débat vivement sur quoi faire : Aller chez les frangins ? Rapatrier tout ce qu'il y a dans la voiture plein de truc chez le blond ? On décide d'aller chez les frangins. Évidemment, on en croise sur la route. Avec le frizé, on se regarde, et on fonce en gueulant comme des putois, pour se donner du courage, et parce qu'on se sent revigoré d'avoir un défouloir, et on se sent fort d'avoir une arme. Il le plante avec sa fourche, moi la hache dans l'épaule... Et ce zombie, ce truc, on a l'impression qu'il s'est rien passé pour lui. Je commence à baliser sévère.


Heureusement qu'il tombe par terre ce zombie, et que le frizé le maintient, je peux lui enfoncer la hache dans le crâne. C'est fait, je suppose, il bougera plus ? Putain j'en sais rien, et là on commence a se rendre compte que les films, les séries ou les jeux ou les gens en butent par paquet de 40 sans broncher, bah ils sont vachement plus de couille que nous. Ça viendra peut-être, hein, mais là tout de suite, j'ai envie de dégobiller, de me barrer en courant. Mais j'le fais pas. Déjà que je suis pas serein, qu'est-ce qui se passerait si le frizé faisait ça ? Pire, le blond, qui est un peu plus entrainé que nous, qui semble plus tenir le coup que nous, si lui il pétait un cable ? Il ne l'a pas fait alors n'en parlons pas.


On se gave de tout ce qu'on peut chez les frangins, et on repart en vélo, et avec une caisse. On pose tout avec l'autre voiture, et on repart jusqu'à chez le blond. Sur le chemin on en croise. On les évite. Personne n'a envie de les défoncer, comme on aurait pu le dire 2 jours avant. Si tu m'avais demdandé "Tu ferais quoi en cas d'apocalypse de zombie ? Bah je leur défoncerais tous la gueule, armé ou à mains nues." Ah ouais ? Bah c'est drôle, mais là j'ai envie de rien faire du tout, juste de partir. Donc on en évite un max, y en a un que je dois bousculer sur le vélo parce que je l'avais pas vu ce gros batard. Pardon. Et donc on arrive chez le blond, quand on en voit 2 devant chez lui.


Pas de problème on sort les armes. Ah bah non, parce qu'on est des gros CONS (pardon), on les a laissé aux voitures ! On flippe on flippe, mais pour la première fois on en voit devant nous, qui galèrent trop à nous arriver dessus ... J'me dis que je pourrais peut-être en tracer un, au cas où ? J'en sais rien, et c'est pas le moment purée !
Ces deux trucs nous avancent dessus, ils puent, les voir c'est horrible ... Un joggueur tout pâle (mais pas genre gotique sexy pâle, nan, plutôt genre cadavre hideux qui pue pâle) qui rotent du sang qui avance sur toi, ça t'étanise. Bah heureusement que le blond gère mieux le stress que moi, parce que lui est moins con, il a toujours son arme, et il me sauve la vie. Et s'occupe du deuxième.


On file chez lui, et on se terre. On ferme tout à clef, on met un meuble devant l'entrée. Dans la caisse, on à entendu a la radio que des autorités passeront pour aider les survivants. Bah ils ont pas intérêt à passer dans la nuit, parce que je ne leur ouvrirais pas. Enfin, on évite les décisions seul. D'ailleurs, on cache tout l'alcool dans un meuble qu'on ferme, pour éviter les conneries, je suppose. J'ai pris une cuite la veille, mais là, tout oublier avec de l'alcool, c'est assez tentant.


On décide de ne pas rationer du tout pour ce soir. On a besoin de réconfort, et bouffer comme des porcs ça nous en donne. Enfin moi ça me fait du bien. Le repas est plutôt méga calme, j'pense que tout le monde digère ce qu'il a fait, vu et eu aujourd'hui. On décide des tours de garde pour la nuit, au cas où. Si quelqu'un voit qui que ce soit, ou quoique ce soit, on réveille tout le monde et on avise.


Le frizé se demande si l'un de nous va se transformer cette nuit. C'est drôle que ça ne soit pas drôle du tout putain, on doit se serrer les coudes, pas se mettre à douter ! (désolé). Je suis en train de finir mon tour de garde. Je dois réveiller le frère bientôt. J'ai tellement envie de dormir. Mais je sens que je vais tellement pas y arriver. J'aimais bien dire à une de mes cousines "I have no fear". C'était peut-être le cas avant, ça ne l'est plus. J'essayerais d'écrire un peu chaque soir, au cas où ça puisse aider les gens qui tombent dessus.

 

 



08/12/2016
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